AHMEDABAD ET LE FESTIVAL DU CERF-VOLANT Six heures de bus pour atteindre la

Publié le par Misha

AHMEDABAD ET LE FESTIVAL DU CERF-VOLANT Six heures de bus pour atteindre la capitale, festival du Cerf-Volant oblige. Retour au Volga dans la vieille ville où je retrouve mes amis français Philippe et Marie Adélaïde.Le temps gris et l’absence de vent le matin du 14 n’est pas très favorable (pas de bol). On en profite pour aller visiter de bon matin le fameux Adalaj Var (1499), un des plus beaux baolisdu Gujarat, à 19kms de là. Un puits comme vous n’en n’avez jamais vu : Octogonal, 5 niveaux en profondeur et trois entrées, une plate- forme soutenue par 16 piliers sculptés...la brume, tel le fog londonien qui tombe, ajoute sa touche de mystère. Petit tour à pied du lac Kankaria, un grand réservoir circulaire (construit en 1451). Cet endroit agréable, propre, loin du tumulte de la circulation, est très apprécié par les Indiens qui y viennent en famille. En fait, un vaste espace de loisirs.Une promenade bitumée longe le lac. Dommage, pas d’espaces verts pour se prélasser. Le festival se déroule sur la longue esplanade,en bordure de la rivière Sabamarti, dans la ville nouvelle. LE rendez- vous des petits et des grands.Les fans sont plus nombreux en après-midi car le vent souffle un peu plus et le ciel s’est dégagé. Tous le nez en l’air pour observer la multitude de cerfs-volants colorés qui s’agitent, parfois à bonne hauteur. On a même vu voler un cerf-volant bleu blanc rouge le matin et trouvé son propriétaire l’après-midi - un adolescent masqué d’un loup doré et au large sourire... Petit clin d’œil à la France ! Nous nous attendions à voir des cerfs-volants rivalisant de beauté, mais en fait ils sont petits, et taillés sur le même modèle. Seule,la déco change, ou bien la matière. Mais peu importe, l’ambiance bon enfant et la joie qui règnent ici l’emportent sur le reste ! Un monsieur passionné prend plaisir à nous initier : comment attacher les fils, comment débobiner et diriger, comment le faire aller au plus haut et suuuuuurtout, comment EVITER de se faire couper le fil par un malicieux. Notre coach et sa femme ont d’ailleurs un petit stock de cerfs-volants en prévision. Marie Adélaïde se prête bien au jeu !Et je ne vous parle plus des poses photos.... ça fait partie du classique ! Le soir les milliers de lanternes en papier allumées d’une bougie s’élèvent lentement pour aller piqueter le ciel, telles des milliers d’étoiles, sur fond d’artifice. C’est un vrai travail d’équipe d’allumer la mèche et faire s’envoler la lanterne correctement.Les yeux brillent d’excitation ! Encore une soirée magique..... Quelques sélections de visites incontournables le lendemain, alors que mes amis rejoignent Udaipur : L’ashram de Gandhi, construit dans un très beau parc ombragé, paisible, face à la rivière. Je goûte la sérénité et respire à pleins poumons....Gandhi y séjourna de 1917 à 1933 durant la lutte pour l’indépendance de l’Inde. J’ai adoré. Beaucoup d’émotion à lire ses déclarations, ses citations. Elles prennent encore plus de sens alors que la France traverse de terribles moments. La petite mosquée de SiddiSayid (1573), pour la délicate beauté de ses jalis(fenêtres de marbre finement ajourées), véritable dentelle de pierre représentant l’arbre de vie. Ils ornent le mur du fond de la salle des prières. On y vient pour les admirer ! De toute façon, les femmes n’ont pas le droit d’aller plus avant.... La mosquée de Sidi Bashir (1452) pour ses deux minarets sculptés dits « oscillants », de plus de 20 mètres de haut, qui ont résisté au tremblement de terre de 2001. En cherchant le New Lucky restaurant, je me paume un peu et le hasard me met nez à nez avecun couple de voyageurs rencontrés à Diu !(Je leur avais conseillé mon hôtel sur Nagoabeach ).Nous papotons un long moment! Attablée au New Lucky Restaurant, je commande une dosa masala, un soda au citronpressé et un chai (thé sucré au lait). Je savoure ....et la bonnetrentaine de tombes qui parsèment le sol de la salle, ne me coupent pas l’appétit...On a positionné les tables en fonction d’elles et de l’arbre qui y pousse. Insolite garanti !

AHMEDABAD ET LE FESTIVAL DU CERF-VOLANT Six heures de bus pour atteindre la capitale, festival du Cerf-Volant oblige. Retour au Volga dans la vieille ville où je retrouve mes amis français Philippe et Marie Adélaïde.Le temps gris et l’absence de vent le matin du 14 n’est pas très favorable (pas de bol). On en profite pour aller visiter de bon matin le fameux Adalaj Var (1499), un des plus beaux baolisdu Gujarat, à 19kms de là. Un puits comme vous n’en n’avez jamais vu : Octogonal, 5 niveaux en profondeur et trois entrées, une plate- forme soutenue par 16 piliers sculptés...la brume, tel le fog londonien qui tombe, ajoute sa touche de mystère. Petit tour à pied du lac Kankaria, un grand réservoir circulaire (construit en 1451). Cet endroit agréable, propre, loin du tumulte de la circulation, est très apprécié par les Indiens qui y viennent en famille. En fait, un vaste espace de loisirs.Une promenade bitumée longe le lac. Dommage, pas d’espaces verts pour se prélasser. Le festival se déroule sur la longue esplanade,en bordure de la rivière Sabamarti, dans la ville nouvelle. LE rendez- vous des petits et des grands.Les fans sont plus nombreux en après-midi car le vent souffle un peu plus et le ciel s’est dégagé. Tous le nez en l’air pour observer la multitude de cerfs-volants colorés qui s’agitent, parfois à bonne hauteur. On a même vu voler un cerf-volant bleu blanc rouge le matin et trouvé son propriétaire l’après-midi - un adolescent masqué d’un loup doré et au large sourire... Petit clin d’œil à la France ! Nous nous attendions à voir des cerfs-volants rivalisant de beauté, mais en fait ils sont petits, et taillés sur le même modèle. Seule,la déco change, ou bien la matière. Mais peu importe, l’ambiance bon enfant et la joie qui règnent ici l’emportent sur le reste ! Un monsieur passionné prend plaisir à nous initier : comment attacher les fils, comment débobiner et diriger, comment le faire aller au plus haut et suuuuuurtout, comment EVITER de se faire couper le fil par un malicieux. Notre coach et sa femme ont d’ailleurs un petit stock de cerfs-volants en prévision. Marie Adélaïde se prête bien au jeu !Et je ne vous parle plus des poses photos.... ça fait partie du classique ! Le soir les milliers de lanternes en papier allumées d’une bougie s’élèvent lentement pour aller piqueter le ciel, telles des milliers d’étoiles, sur fond d’artifice. C’est un vrai travail d’équipe d’allumer la mèche et faire s’envoler la lanterne correctement.Les yeux brillent d’excitation ! Encore une soirée magique..... Quelques sélections de visites incontournables le lendemain, alors que mes amis rejoignent Udaipur : L’ashram de Gandhi, construit dans un très beau parc ombragé, paisible, face à la rivière. Je goûte la sérénité et respire à pleins poumons....Gandhi y séjourna de 1917 à 1933 durant la lutte pour l’indépendance de l’Inde. J’ai adoré. Beaucoup d’émotion à lire ses déclarations, ses citations. Elles prennent encore plus de sens alors que la France traverse de terribles moments. La petite mosquée de SiddiSayid (1573), pour la délicate beauté de ses jalis(fenêtres de marbre finement ajourées), véritable dentelle de pierre représentant l’arbre de vie. Ils ornent le mur du fond de la salle des prières. On y vient pour les admirer ! De toute façon, les femmes n’ont pas le droit d’aller plus avant.... La mosquée de Sidi Bashir (1452) pour ses deux minarets sculptés dits « oscillants », de plus de 20 mètres de haut, qui ont résisté au tremblement de terre de 2001. En cherchant le New Lucky restaurant, je me paume un peu et le hasard me met nez à nez avecun couple de voyageurs rencontrés à Diu !(Je leur avais conseillé mon hôtel sur Nagoabeach ).Nous papotons un long moment! Attablée au New Lucky Restaurant, je commande une dosa masala, un soda au citronpressé et un chai (thé sucré au lait). Je savoure ....et la bonnetrentaine de tombes qui parsèment le sol de la salle, ne me coupent pas l’appétit...On a positionné les tables en fonction d’elles et de l’arbre qui y pousse. Insolite garanti !

Publié dans INDE 2015

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